Choisir la bonne position de sommeil est essentiel pour le bien-être de votre dos et…
Alors que nous encourageons activement les gens à être plus conscients de la maladie et à vérifier régulièrement leurs seins, nous avons pensé réfléchir aux informations disponibles sur le manque de sommeil et le cancer du sein.
Ce que dit la recherche
Cela fait suite à une étude réalisée cette année suggérant que celles qui se couchent plus tôt et se réveillent plus tôt ont un risque plus faible de développer un cancer du sein que celles qui préfèrent se coucher plus tard et se réveiller plus tard. Il existe certes un nombre croissant de preuves entre la génétique quant au moment où nous préférerions dormir et le risque de cancer du sein. Des recherches supplémentaires sont nécessaires. L’étude a également trouvé des « preuves suggestives » selon lesquelles dormir plus de 7 à 8 heures par nuit pourrait avoir un « effet négatif » sur le risque de cancer du sein.
Il existe également des preuves d’un lien entre le manque de sommeil et le risque de cancer. En 2007, l’OMS a classé le travail posté, qui entraîne une perturbation de notre horloge biologique naturelle ou de nos rythmes circadiens, comme probablement cancérigène pour l’homme. Il existe de nombreuses raisons biologiques à cela : une mauvaise nuit de sommeil peut affecter notre système immunitaire ; les changements dans l’exposition à la lumière et la perte de sommeil peuvent également en être en partie responsables.
La recherche montre également que les femmes qui travaillent de nuit ont une incidence plus élevée de cancer du sein. Une vaste étude menée auprès de femmes travaillant de nuit pendant trois ans a révélé un risque accru de 60 % de développer un cancer du sein. Il a été constaté que les infirmières qui travaillaient la nuit couraient le plus grand risque de développer un cancer du sein. 58% de plus que ceux qui travaillaient uniquement de jour.
Conclusions
Selon une étude de 2012, dormir trop peu régulièrement pourrait augmenter votre risque de cancer du sein agressif. Passer six heures ou moins par nuit semble augmenter le risque de récidive du cancer chez les patientes ménopausées atteintes d’un cancer du sein. Il est certainement important de comprendre qu’il s’agit de premières recherches et qu’il reste encore beaucoup de travail à faire sur le sujet avant de pouvoir suggérer des changements ou des recommandations sur les habitudes de sommeil des femmes.
Ce que nous savons, c’est que toutes les femmes peuvent réduire leur risque de cancer du sein en suivant les directives d’une bonne hygiène du sommeil, comme faire régulièrement de l’exercice, maintenir un poids santé, réduire leur consommation d’alcool, etc.

